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QTUM

#182

Patrick Dai est le fondateur du projet et le président de la Qtum Foundation. Il a étudié l'informatique à la Draper University, puis a abandonné son doctorat à la Chinese Academy of Sciences. Il a débuté sa carrière en tant que chef de produit chez Alibaba, puis a travaillé sur une série de projets blockchain avant de fonder Qtum en 2016, dont Factom, Vechain, Bitse Group et Meilink. Notons qu'il était précédemment connu sous le nom de Steven Dai, lorsqu'il était directeur technique du projet BitBay, qui a s'est supposément avéré être une arnaque.

Les deux autres cofondateurs sont le directeur technique et architecte blockchain Neil Mahi et le lead développeur Jordan Earls.

Stephen (Xiaolong) XU est un lead développeur chez Qtum depuis 2017. Il a précédemment travaillé chez Tencent et Microsoft en tant que développeur logiciel et possède un diplôme en vision informatique de la University of Chinese academy of Sciences.

De nombreux membres de l'équipe répertoriés sur le site officiel de Qtum n'ont pas de page LinkedIn active ou de profil GitHub. Il est toutefois confirmé que Qtum compte plusieurs bailleurs de fonds de premier plan, dont le PDG de Bitcoin.com Roger Ver et Jeremy Gardner, un investisseur crypto de longue date devenu professionnel de soins, cofondateur d'Augur et EIR (Entrepreneur In Residence) de Blockchain Capital.

Qtum est une blockchain à usage général qui tente de résoudre quatre problèmes que ses fondateurs ont identifié comme étant les plus problématiques chez les plateformes blockchain du BTC et de l'ETH : l'interopérabilité, la gouvernance, la rigidité et rentabilité du mécanisme proof-of-work et la difficulté à connecter les contrats intelligents aux applications réelles. La blockchain Qtum possède deux technologies uniques qui visent à résoudre ce problème : l'Account Abstraction Layer (AAL) et le Decentralized Governance Protocol (DGP).

L'Account Abstraction Layer intègre la couche de compte de l'UTXO (Unspent Transaction Output) héritée du Bitcoin à la couche de contrats intelligents inspirée de l'Ethereum. Il permet aux utilisateurs de développer des applications et de les héberger sur des machines virtuelles, dont l'Ethereum Virtual Machine et les machines virtuelles x86. Il prend également en charge l'ensemble d'instructions i686 et plusieurs langages de programmation dont le C, le C++, le Rust et le Python, ce qui facilite l'adoption d'applications existantes et la compilation pour Qtum. Non seulement il fournit des contrats intelligents turing-complets, le Qtum prévoit également d'intégrer des bibliothèques de programmation communes sous forme de contrats intelligents.

Le Protocole de Gouvernance Décentralisée donne la possibilité aux contrats intelligents de modifier les paramètres fondamentaux du réseau tels que la taille des blocs et les frais de gas sans avoir besoin passer par un hard fork de la blockchain, ce qui peut éviter un tas de problèmes à mesure que le réseau évolue. Les mineurs (stakers), développeurs et possesseurs de QTUM de l'écosystème sont impliqués dans la gouvernance de la blockchain grâce à un pouvoir de vote. La blockchain réaliser de l'autogestion, les mises à niveau et de l'itération.

Selon le livre blanc de Qtum, les réserves initiales de QTUM s'élevaient à 100 millions, tous frappés avant la mise en ligne du projet. 51 millions de jetons ont été vendus au public lors d'une ICO en mars 2017. 8 millions ont été destinés aux premiers investisseurs privés et 12 millions versés à l'équipe du projet, avec une période de verrouillage de 4 ans. Le reste est contrôlé par la Qtum Chain Foundation, une société à but non lucratif basée à Singapour, qui recevra tout ça en quatre parties d'ici mars 2021. 20 millions de pièces sont destinées au développement commercial et de 9 % à la recherche universitaire et à la promotion.

Le plafond de jetons n'est pas fixé. De nouveaux jetons peuvent être minés, avec une récompense de bloc réduite de moitié tous les quatre ans à partir de la subvention initiale de récompense de bloc de 4,0 QTUM par bloc. Le minage de QTUM passera par sept "réductions" pour finalement atteindre zéro d'ici l'année 2045, lorsque l'offre maximale atteindra 107 822 406 QTUM.

L'approche technique du Qtum n'est pas la même que celle du Bitcoin ou de l'Ethereum. Pour assurer la sécurité de son réseau, Qtum a choisi un mécanisme de consensus MPoS (proof-of-stake mutualisé). C'est une version modifiée du Proof-of-Stake 3.0.

Ce protocole incite les utilisateurs à verrouiller leurs jetons pour faciliter et sécuriser la validation des blocs. C'est ce qu'on appelle le staking. La confirmation de chaque bloc est une compétition entre les détenteurs de pièces, où, en fonction de la connectivité au réseau et du hasard, ils obtiennent le droit de valider le bloc. Contrairement aux premiers protocoles PoS, la récompense de bloc est ici constante et ne dépend pas de la durée d'existence de la pièce pour déterminer la probabilité de l'obtenir. Ces récompenses sont réparties proportionnellement au stake. Donc plus il y a de jetons stakés, plus l'utilisateur est récompensé. En outre, le protocole MPoS se protège contre les attaques de type "junk contract" en répartissant 10 % de la récompense de bloc entre le mineur producteur du bloc et les neuf mineurs précédents, puis en reportant les 90 % restants de 500 blocs.

Contrairement au mécanisme proof-of-work utilisé par le Bitcoin, les algorithmes proof-of-stake sont considérablement moins coûteux à entretenir, plus respectueux de l'environnement et sont plus décentralisés, ce qui est finalement le fondement de la sécurité blockchain.

Le QTUM est un jeton librement échangeable, disponible sur la plupart des plateformes d'échange. On peut l'échanger contre du Bitcoin, des altcoin, des stablecoin et des devises fiat.

Les échanges principaux où l'on peut retrouver le Qtum sont actuellement Binance, Huobi Global, OKEx, HBTC et Hydax Exchange. Vous trouverez d'autres possibilités sur notre page des plateformes d'échange de cryptomonnaies.

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